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    AlMalik : La vision prospective de l’ISESCO est dictée par la réalité du monde islamique marquée par les défis et les opportunités

    18 novembre 2019

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a souligné que la nouvelle vision de l’Organisation, à travers laquelle celle-ci se veut un phare de rayonnement international, tient compte des questions de développement durable, et met l’accent sur la lutte contre la pauvreté, l’extrémisme et le discours de haine. Et d’ajouter que cette vision a pour but l’autonomisation des jeunes et des femmes, l’appui à la société civile, la protection de l’enfance, l’éducation pour les réfugiés et immigrés, la préservation du patrimoine, de même qu’elle prospecte les nouveaux rôles de l’intelligence artificielle et les modèles futurs de l’enseignement.

    Dans son allocution prononcée lors de la 40ème Conférence générale de l’UNESCO, dont les travaux se tiennent actuellement à Paris, Dr AlMalik a évoqué certains fléaux du monde d’aujourd’hui, notamment les guerres brutales, les changements climatiques effrayants et les conflits ethniques, en se disant optimiste quant à cette Conférence.

    De même, le Directeur général a indiqué que la vision prospective de l’ISESCO est dictée par la réalité du monde islamique marquée par les défis et les opportunités, à la lumière des cinq variables suivantes : (1) la variable démographique : le nombre des Musulmans dans le monde augmentera de 35% pendant les vingt prochaines années, atteignant plus de deux milliards. Celle-ci constitue une variable majeure pour le monde entier ; (2) la variable économique : les crises économiques mondiales ont fortement impacté les populations islamiques, notamment celles qui sont pauvres, ce qui a pesé sur les questions éducatives et environnementales dans ces pays ; (3) la variable culturelle : nombre de monuments historiques et patrimoniaux ont disparu pour de multiples raisons, d’où la nécessité d’accélérer la protection et l’inscription des monuments restants. Il faut également lutter contre l’extrémisme et le discours de haine ; (4) la variable éducative : près de 40% de la population islamique est analphabète, dont 65% sont des filles et femmes, un nombre qui est susceptible d’augmenter durant les vingt prochaines années ; et (5) la variable technologique : le fossé numérique entre les pays développés et les pays défavorisés s’est creusé. A cet effet, l’ISESCO a lancé l’Initiative de promotion du rôle de la technologie dans l’éducation primaire, en se focalisant d’abord sur les pays défavorisés.

    En outre, Dr AlMalik a exprimé la volonté de l’Organisation de coopérer avec tous les Etats, qu’ils soient membres ou non, et de resserrer les liens avec les organisations internationales, notamment l’UNESCO, en déclarant la prédisposition de l’ISESCO à promouvoir le partenariat avec elle afin de servir d’exemple, et ce, à la lumière de l’accord de coopération qui sera signé aujourd’hui entre les deux organisations.

    De même, le Directeur général a invité les Etats non membres et les organisations internationales à adhérer à l’ISESCO en tant que membres observateurs ; le but étant de promouvoir l’action commune, établir les fondements de la complémentarité basés sur le respect et l’accomplissement des engagements, tout en soulignant que l’Organisation a décidé d’empêcher l’intégration de la politique dans ses missions et la politisation de celles-ci.

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