Le Directeur général de l’ISESCO exhorte les commissions nationales à interagir davantage avec l’Organisation
17 octobre 2019
Dr Salim AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a souligné que la période actuelle que traverse le monde islamique nous impose davantage de responsabilités pour faire face aux défis, ainsi qu’une vigilance continue pour nous adapter aux mutations, et ce, dans le cadre d’une nouvelle vision globale et innovante et grâce à des méthodologies scientifiques et à promotion de la culture de prospection perspicace de l’avenir.
Dans son allocution prononcée à l’ouverture de la 20ème réunion des secrétaires généraux des commissions nationales arabes pour l’éducation, les sciences et la culture (16 octobre 2019 à Tunis), Dr AlMalik a précisé que les défis majeurs ne pourront pas éteindre la lueur d’espoir ni la volonté de l’action, comme l’avait dit Ibn Al-Muqaffa’ : « Celui qui marche sans fin risque de perdre sa monture ».
Le Directeur général a souligné aussi que les fondements du projet civilisationnel dans le monde arabo-islamique sont la modernisation du système éducatif, le développement des sciences et de la technologie, la promotion de l’innovation et de la créativité, ainsi que la rénovation des politiques culturelles, communicationnelles et informatiques. Ce projet, a-t-il ajouté, englobe l’action arabe et islamique commune dans les domaines les plus liés aux politiques de développement et aux systèmes de savoirs.
Et d’indiquer que la nouvelle vision de l’ISESCO, dont les contours ont été tracés au sein du Plan stratégique à moyen terme 2020-2029, a pour thème : « Construire les systèmes … édifier les esprits ». Cette vision, qui sera mise en œuvre dans le cadre d’une approche prospective visant à concrétiser la mission et les objectifs de l’Organisation, fera de l’ISESCO un phare international rayonnant en matière d’édification civilisationnel et de progrès académique, avec comme message la formation de leadership pionniers, le développement des politiques de développement et des systèmes de connaissance et d’innovation et l’apport du conseil et de l’expertise techniques et du soutien institutionnel.
Dr AlMalik a également exhorté les commissions nationales à être plus efficaces en participant à la prise de décisions en toute indépendance, car la dépendance décourage les aspirations et les espoirs. Il a dit en ces termes : « Ôtez la poussière du passé pour pouvoir accompagner le présent et prospecter l’avenir ». Et de souligner aussi que l’ISESCO ne proposera plus de programmes ni d’atelier, sinon que ce sera le rôle des commissions nationales, tout en tenant compte des extrants et impacts de ces propositions, étant donné que chaque Commission connait la réalité et les besoins de son pays. Il a promis que l’ISESCO sera à la hauteur des aspirations desdites commissions, et ce, grâce à l’aide de ces dernières et à l’appui de leurs Etats respectifs.