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    La Conférence internationale sur le rôle des autorités douanières dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels démarre au siège de l’ICESCO

    30 juin 2025

    Lundi 30 juin 2025, a débuté la Conférence internationale sur le rôle des autorités douanières dans la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, organisée par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), à son siège à Rabat, en coopération avec la Bibliothèque nationale du Qatar, l’Autorité générale des douanes de l’État du Qatar et l’Administration des Douanes et Impôts Indirects du Royaume du Maroc, et en présence de plusieurs ministres, responsables et experts dans le domaine de la protection du patrimoine culturel.

    La conférence vise à examiner le rôle central des douanes dans la protection des biens culturels, à renforcer la coopération et la coordination entre les autorités douanières et les parties concernées, et à échanger des expertises, des connaissances et des formations. Cet événement de six jours comprendra une série de séances scientifiques et de débats sur les compétences de base en matière de protection des biens culturels, les outils et les technologies utilisés par les douanes pour gérer les biens culturels, ainsi que des formations spécialisées sur les techniques de documentation numérique, le stockage temporaire des biens culturels saisis et l’élaboration de rapports de confiscation.

    Lors de la séance d’ouverture de la conférence, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a souligné la nécessité de redoubler d’efforts pour préserver le patrimoine culturel à la lumière des statistiques montrant que plus de 80 % des objets archéologiques exposés dans le monde sont d’origine inconnue ou pillés, ajoutant que « préserver les biens culturels, c’est sauvegarder l’âme de la nation, protéger sa mémoire et préserver ses caractéristiques contre les tempêtes du changement ».

    Dr AlMalik a également indiqué que la coopération internationale entre les différents acteurs et la coordination entre les pays est la solution pour récupérer les biens pillés. Il a ajouté que l’ICESCO travaille sur une stratégie globale de lutte contre le trafic illicite de biens culturels dans le monde islamique, axée sur la qualification des compétences, des bases de données reliées et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour surveiller et suivre les objets et limiter leurs mouvements sur les marchés suspects.

    La séance d’ouverture de la conférence a débuté par la récitation de versets du Saint Coran, suivie d’un discours du ministre de la Justice du Royaume du Maroc, M. Abdellatif Ouahbi, qui a passé en revue les efforts législatifs nationaux en cours pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels, y compris la nouvelle loi sur la protection du patrimoine culturel. Il a ensuite souligné l’importance de renforcer les compétences des professionnels des institutions concernées pour lutter contre les comportements criminels transfrontaliers.

    Pour sa part, M. Mohamed Mehdi Ben Said, ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, a tenu à préciser que le Royaume accorde une importance particulière au patrimoine culturel, qui est un témoignage vivant du patrimoine humain. Il a aussi indiqué que les réseaux de trafic illicite exploitent les lacunes juridiques, l’instabilité de certains pays et les technologies de pointe pour mener à bien leurs activités criminelles, et a souligné la nécessité de renforcer le contrôle des ventes aux enchères internationales d’œuvres d’art.

    Dans son intervention, prononcée en son nom par le directeur de la Direction de la Prévention et du Contentieux, M. Chafik Essalouh, le Directeur général de l’Administration marocaine des Douanes et Impôts Indirects, M. Abdellatif Amrani, a déclaré que le rôle de l’Administration des douanes dans la défense des biens culturels passe par un contrôle strict des mouvements transfrontaliers des biens culturels et par la participation à des initiatives internationales pour la récupération des biens pillés.

    Par ailleurs, M. Talal Benabdellah Hassan Chibi, Président adjoint de l’Autorité générale des douanes du Qatar pour les affaires douanières, a rappelé le rôle essentiel des autorités douanières dans la lutte contre la contrebande et le trafic illicite de biens culturels, en insistant sur l’importance de la coopération internationale entre les institutions concernées.

    La directrice exécutive de la Bibliothèque nationale du Qatar, Tan Huism, a quant à elle parlé des menaces croissantes qui pèsent sur le patrimoine culturel, et du rôle important des médias et des membres des communautés dans la préservation du patrimoine culturel pour les générations futures.

    Pour sa part, M. Jamal Lakrimat, Contrôleur général de la Direction générale de la Sûreté nationale, Direction générale de la Surveillance du Territoire (DGSN-DGST), a réitéré l’engagement de la Direction à soutenir les initiatives internationales visant à mettre fin au trafic illicite des biens culturels dans le cadre d’une vision de sécurité qui intègre la dimension culturelle à l’action policière.

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