L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et la Société internationale islamique de Financement du Commerce (SIFC), relevant du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), ont signé un mémorandum d’entente en vue de renforcer les capacités et les compétences essentielles au développement de l’entrepreneuriat et des start-ups. Ce partenariat prévoit la mise en œuvre d’initiatives communes dans les domaines de l’agriculture et de la durabilité environnementale, la promotion des sciences et des technologies pour relever les défis socio-économiques, et le renforcement des échanges de savoirs et d’expertises entre les États membres.

Le mémorandum d’entente a été signé, mardi 11 février 2025 au siège de la SIFC à Djeddah, par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et M. Nazeem Noordali, Directeur des opérations de la SIFC, en présence de plusieurs responsables des deux institutions.

Dans son allocution, Dr AlMalik s’est félicité de cette coopération, mettant en lumière l’évolution rapide de l’ICESCO au cours des cinq dernières années. Il a ensuite passé en revue les initiatives phares de l’Organisation, notamment l’élaboration de la Charte du monde islamique pour l’intelligence artificielle, et souligné ses efforts remarquables en matière de préservation et de protection du patrimoine islamique, garantissant ainsi la sauvegarde de l’identité et de l’héritage culturel des peuples
Et d’ajouter que l’Organisation s’appuie sur la transparence dans ses relations avec ses États membres, lui permettant ainsi de répondre au mieux à leurs besoins.

De son côté, Dr Nazeem Noordali a salué la visite de Dr AlMalik et la délégation qui l’accompagne, mettant en avant le rôle crucial de la SIFC dans le financement de projets de développement économique dans les pays du monde islamique.

Il a également réaffirmé la volonté de la SIFC de renforcer la coopération avec l’ICESCO dans leurs domaines d’expertise communs.
Conformément aux termes du mémorandum, ce partenariat vise à poser les bases d’une collaboration stratégique en faveur de l’entrepreneuriat, notamment pour les jeunes et les femmes. Il ambitionne également de réduire le déficit de compétences sur le marché du travail, en particulier pour les catégories vulnérables.

Par ailleurs, il encourage l’adoption de solutions scientifiques et technologiques dans des secteurs clés tels que l’agriculture, la sécurité alimentaire et la gestion des déchets alimentaires, considérés comme des leviers de croissance durable.

S’ajoutant à cela, le mémorandum prévoit le renforcement des capacités des États membres face aux défis climatiques, tout en promouvant la durabilité environnementale à travers l’éducation, l’innovation et les technologies vertes, ainsi que l’échange des meilleures pratiques entre les États membres des deux institutions.