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    Au siège de l’ICESCO : Lancement de l’atelier de formation sur la « Lutte contre le trafic illicite des biens culturels »

    10 décembre 2024

    En continuité des efforts de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) en matière de préservation et de valorisation du patrimoine, en tête desquels figure l’élaboration d’une stratégie de lutte contre le trafic illicite des biens culturels dans le monde islamique, un atelier de formation a été lancé ce 10 décembre 2024 au siège de l’Organisation à Rabat sur la « Lutte contre le trafic illicite des biens culturels : Documentation et préservation », tenu par l’ICESCO en coopération avec la Bibliothèque nationale du Qatar et la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, au profit des professionnels du patrimoine venant de 13 pays.

    La séance d’ouverture de l’atelier, qui s’inscrit également dans le cadre de l’Année de la culture (Qatar-Maroc 2024), a débuté par une introduction générale de Dr Asmaa Mahdioui, assistante de programmes au Département des Affaires juridiques et des Normes internationales de l’ICESCO.

    Dans son allocution, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a souligné que la préservation des biens culturels est un droit inhérent à l’être humain, précisant que les dernières années ont été marquées par des cas douloureux de destruction, de pillage et de contrebande en profitant des lacunes juridiques, ce qui a poussé l’ICESCO à prendre l’initiative à cet égard en élaborant sa stratégie de lutte contre ce phénomène.

    Il a expliqué que l’ICESCO œuvre à la publication d’une série d’études scientifiques sur les différents mécanismes juridiques nationaux et internationaux, et que la documentation est un outil essentiel face au crime de trafic illicite des biens culturels à travers le suivi, la preuve de propriété et la récupération. Il a ajouté que le rôle des technologies modernes, en particulier l’intelligence artificielle, se distingue à cet égard en raison de l’opportunité sans précédent qu’il offre pour la préservation et la conservation du patrimoine.

    Mme Tan Huism, Directrice exécutive de la Bibliothèque nationale du Qatar, a souligné l’engagement de la Bibliothèque à préserver le patrimoine culturel de la région. Dans son discours, Mme Samira El Malizi, Directrice par intérim de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, a précisé l’importance de la coopération internationale pour relever le défi du trafic illicite des biens culturels, en insistant sur la nécessité de renforcer les cadres législatif et juridique.

    M. Maxim Nasra, responsable de la conservation et de la préservation des bibliothèques à la Bibliothèque nationale du Qatar, a présenté le « Projet Himaya », mis en œuvre par la Bibliothèque pour lutter contre le trafic illicite des biens culturels, en particulier des manuscrits. M. Mohamed Hedi Shili, Chef du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales de l’ICESCO, a présenté la stratégie de l’Organisation pour lutter contre ce trafic dans le monde islamique.

    Ont suivi les séances scientifiques de l’atelier, qui se poursuivra pendant 6 jours au siège de l’ICESCO à Fès et à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat.

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