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    Idées et visions prospectives pour les métiers de demain lors du séminaire de l’ICESCO « les compétences et les métiers de demain »

    9 avril 2021

    Lors du séminaire international sur « les compétences et les métiers de demain », tenu jeudi 8 avril 2021 par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en partenariat avec nombre d’organisations et instances internationales, il a été procédé à l’examen de plusieurs idées et avis sur les compétences nécessaires pour le futur, ainsi que les métiers qui émergeront pendant les années à venir. Le séminaire a connu une participation de haut niveau, en présentiel et à distance, de la part d’experts et d’universitaires spécialisés dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la prospective stratégique.

    Lors de la séance d’ouverture du séminaire, dont les travaux ont été lancés au siège de l’ICESCO à Rabat, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation, a pris la parole pour souligner que le futur du travail est en train de changer radicalement, que 60% des métiers de l’avenir n’existent pas aujourd’hui, et que 14% des métiers d’aujourd’hui disparaitront dans 15 à 20 ans à cause de la numérisation, selon certaines études, d’où la nécessité de renforcer les compétences des jeunes pour le futur, car cette catégorie constitue la force des nations.

    Dr AlMalik a également indiqué que l’ICESCO a placé les jeunes en tête de ses priorités d’action, en précisant que la transition vers un modèle éducatif qui soutient les compétences des jeunes et des étudiants est le principal objectif des partenariats entre l’Organisation, les universités et les établissements d’enseignement. Et d’ajouter que l’ICESCO permet aux jeunes de bénéficier d’une formation utile dans ses domaines d’action.

    Par ailleurs, Andreas Schleicher, Directeur de la Direction de l’éducation et des compétences à l’OCDE, a souligné que le nouveau modèle éducatif doit porter sur la technologie et l’innovation, surtout que le modèle actuel ne promeut pas les compétences des jeunes du monde islamique. Il a aussi appelé à la nécessité d’aider les jeunes à explorer l’avenir et les accompagner pour déterminer les compétences de demain.

    De même, Dr Slim Khalbous, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), a évoqué la convergence entre les principes de l’Agence et ceux de l’ICESCO quant au respect du plurilinguisme et de la diversité linguistique et à l’importance de la prospective qui, a-t-il indiqué, se fait de plus en plus sentir en contextes d’incertitude qui peut entourer le monde, notamment la prospective basée sur des fondements scientifiques.

    Dans son allocution, Mme Giovanna Barberis, représentante de l’UNICEF au Maroc, a parlé de l’automatisation et son grand impact sur plusieurs métiers. Elle a aussi présenté l’expérience de l’UNICEF avec un ensemble de pays du MENA pour développer nombre de compétences essentielles chez les jeunes de cette région. Mme Barberis a également proposé d’adopter des initiatives comme les écoles de la deuxième chance et de développer les compétences entrepreneuriales chez les jeunes.

    En outre, Dr Ali Serhrouchni, Directeur de l’HEM Rabat, a précisé que le marché du travail qui était auparavant dans une période transitoire est marqué aujourd’hui par l’absence des compétences requises, et que la technologie a changé les méthodes de travail et ouvert de nouvelles perspectives, en indiquant que le multilinguisme est un aspect très important à prendre en compte lors de la préparation aux métiers de demain.

    M. Fariz Ismailzade, Vice-recteur exécutif de l’Université d’ADA en Azerbaïdjan, a souligné que le relèvement de certains métiers pendant la pandémie incite à développer les compétences et techniques, étant donné surtout que de nouveaux métiers émergeront à la suite des changements futurs. Il a également appelé à la nécessité de réviser et modifier les programmes scolaires pour les adapter aux exigences actuelles et futures.

    Dr Abderrahman Tenkoul, Doyen de la Faculté des Sciences humaines et sociales à l’Université Euromed, a indiqué qu’il est nécessaire que les cursus universitaires portent sur les aspects théorique et pratique et les approches prospectives pour faire face aux changements et défis de demain, et que la formation soit continue pour suivre l’émergence des métiers de demain.

    À l’issue de la séance d’ouverture, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO, a présenté un aperçu sur les métiers de demain, suivi de la première séance qui a porté sur la valeur et les enjeux des industries culturelles et créatives à l’avenir. La deuxième séance a porté sur les défis de la quatrième révolution industrielle et son impact sur le marché du travail, tandis que la troisième et dernière séance a examiné la manière de former les jeunes et les jeunes enseignants pour s’adapter au monde de demain.

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