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    Le Directeur général de l’ICESCO appelle à la création de nouveaux mécanismes pour lutter contre le commerce illicite des biens culturels

    8 octobre 2020

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a appelé la communauté internationale à concevoir de nouveaux mécanismes à même de soutenir et développer la législation nationale et les accords internationaux pour lutter contre le crime du trafic illicite des biens culturels, en notant la nécessiter de mettre en Å“uvre ces mécanismes. Il a souligné aussi que malgré les efforts déployés à cet égard, le taux des crimes contre le patrimoine ne cesse d’accroitre, au point qu’il est devenu source de financement du terrorisme et synonyme de blanchiment d’argent.

    Ces déclarations émanent de l’allocution que Dr AlMalik a prononcée à la séance d’ouverture du webinaire international intitulé : « La Convention UNIDROIT de 1995 – Les biens culturels au carrefour des droits et des intérêts ». Tenu aujourd’hui par l’Institut international pour l’unification du droit privé (UNIDROIT), à l’occasion du 25ème anniversaire de la signature de cette Convention, ce webinaire a connu la participation de représentants d’un grand nombre d’organismes et organisations internationaux travaillant dans le domaine du patrimoine.

    Dr AlMalik a expliqué que le défi auquel la législation et les accords relatifs à la préservation du patrimoine des pays sont confrontés réside dans la commercialisation en ligne et les salles des enchères qui se multiplient de jour en jour sur les réseaux sociaux, ce qui rend aujourd’hui le commerce illicite des biens culturels davantage complexe à travers la technologie moderne. Et d’indiquer que le patrimoine culturel fait face à de graves menaces, en particulier le vol et le pillage, en l’absence d’une conscience sociale de l’importance du patrimoine, ainsi que du grave impact de ces crimes, qui sont parmi les plus organisés au monde, sur les économies et les institutions publiques.

    Le Directeur général de l’ICESCO a déclaré que celle-ci a créé, dans son Centre de patrimoine dans le monde islamique, une unité spéciale pour aider les Etats membres et non membres à restituer leurs patrimoine et biens culturels pillés, de même qu’une autre unité spéciale afin de tirer parti de l’intelligence artificielle et ses applications dans les domaines du patrimoine, ce qui contribuera à développer des mécanismes de lutte contre ces crimes et à protéger les sites patrimoniaux et les musées.

    Il a ajouté que la protection et la préservation du patrimoine font partie des priorités de l’ICESCO, et que cette dernière a alloué 1 M $US pour restaurer les collections de 30 musées dans les Etats membres. Il a aussi annoncé le soutien de l’Organisation à la restauration des sites patrimoniaux et des musées au Liban et au Soudan, suite à l’explosion de Beyrouth et aux inondations de Khartoum, en faisant don de 100 mille dollars à chacun des deux pays. Et de souligner que l’ICESCO s’est engagée à s’associer à UNIDROIT pour demander l’adhésion à cette Convention des Etats membres qui n’ont pas encore signé l’accord de 1995.

    Dr AlMalik a conclu son allocution qu’il est regrettable que les enfants n’apprennent à connaître les biens culturels de leur pays qu’en les exposant dans d’autres pays, et qu’il est nécessaire de les informer sur ces biens et sur la possibilité de leur restitution, car les joyaux du patrimoine ne brillent de leur éclat que dans leur pays d’origine.

    A noter que la Convention UNIDROIT sur les biens culturels volés ou illicitement exportés (1995) est dans son premier texte une revendication internationale légale de restitution à leurs pays d’origine des biens culturels pillés et exportés illégalement. Cette convention comprend 21 articles expliquant le processus de restitution et ses obligations légales, ainsi que le rôle d’UNIDROIT dans ce domaine et une annexe introductive sur les biens culturels.

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