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    Le Yémen demande à l’ICESCO d’inscrire le «Chant de Sana’a» sur les Listes du patrimoine dans le monde islamique

    7 août 2020

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) a reçu, hier dans son bureau au siège de l’Organisation, M. Azzedine Al-Asbahi, Ambassadeur de la République du Yémen auprès du Royaume du Maroc, et a examiné avec lui les moyens de coopération entre l’ICESCO et le Yémen en matière de patrimoine.

    Lors de cette rencontre, l’Ambassadeur a remis au Directeur général une lettre et une demande officielle du ministère yéménite de la Culture pour inscrire deux éléments du patrimoine culturel immatériel du Yémen sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique. Il s’agit du «chant de Sana’a» et des «connaissances, savoir-faire, traditions et pratiques associés au palmier dattier» qui avaient été inscrits auparavant sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO. A noter que «Le chant de Sana’a» avait été inscrit en 2008 sur cette Liste tandis que le dossier du « Palmier dattier Â», ayant été un dossier commun soumis par 14 pays arabes, avait été inscrit en 2019.

    A cet égard, le Directeur général a accueilli favorablement la demande du Yémen, et a promis de l’examiner et de la soumettre le plus tôt possible au Comité du patrimoine dans le monde islamique. Et de souligner que le chant de Sana’a se distingue des autres genres musicaux de par la perfection de ses rythmes et la distinction de ses paroles et de sa poésie. Aussi, il a ajouté que le palmier dattier représente un héritage arabe authentique.

    De son côté, M. Al-Asbahi a informé Dr AlMalik de l’évolution de la situation dangereuse qui menace actuellement les antiquités yéménites, à cause des pluies torrentielles qui ont frappé dernièrement le Yémen. Et d’ajouter que ces pluies ont également causé la coulée de boue dans certains sites historiques, ainsi que l’effondrement de quatre bâtiments historiques dans l’ancienne ville de Sana’a, inscrite sur la Liste du patrimoine mondial. L’Ambassadeur a aussi indiqué que ces risques résultant du changement climatique s’ajoutent à de nombreux autres dangers menaçant le patrimoine yéménite. Il a notamment cité une étude scientifique qui a révélé que 74 des 114 de Dragonniers de Socotra rares, qui poussent sur l’île de Socotra et sont actuellement âgés de plus de 500 ans, sont menacés de disparition au cours des 100 prochaines années si les conditions environnementales dans la région ne s’améliorent pas.

    Par ailleurs, les deux responsables ont convenu de la nécessité d’agir conjointement pour préserver le patrimoine yéménite, qui constitue une partie importante du patrimoine humain, et un patrimoine civilisationnel pour les générations futures.

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