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    La Journée mondiale de la Terre en pleine pandémie de Corona : L’ICESCO appelle à préserver les ressources de la terre au profit des générations futures

    22 avril 2020

    Les évènements récents constituent un nouvel appel de la nature pour une remise en question de l’homme et de sa perception de l’avenir ? Il semble que la nature est en train de regagner ses droits, du fait que la terre et l’être humain forment une entité indivisible. Notre planète protège, ainsi, la pérennité de l’homme depuis des milliers d’années, et c’est bien l’homme qui est concerné par les biens et la richesse de ses ressources.

    A l’occasion de la Journée mondiale de la Terre, célébrée cette année dans des circonstances exceptionnelles en raison de la pandémie de Corona (COVID-19), des questionnements s’imposent auxquels nous devons répondre à la lumière des données qui sont à notre disposition, actuellement. Accordons-nous à notre planète l’attention qu’elle mérite ? Notre comportement est-il propice à sa préservation ou à sa destruction ? Les comportements humains peuvent-ils être qualifiés de responsables envers la nature ? Si un tel constat est avéré, quelles sont alors les perspectives futures, à même, de rendre ces actions constructives et fructueuses?

    Ces interrogations se verront, sans doute, attribuer une réponse négative. En effet, malgré la prédominance d’une conscience collective de l’importance de la préservation de l’environnement afin de garantir la pérennité de la planète et de ses habitants, l’homme continue à surexploiter ses ressources et à la polluer, en faisant prévaloir ses intérêts socioéconomiques aux détriments des intérêts environnementaux, atteignant, ainsi, un seuil de menace importante vis à vis de l’humanité ; à commencer par, l’apparition et l’expansion du trou d’ozone et l’aggravation du réchauffement climatique, induisant, ainsi, des changements climatiques et des risques menaçant la vie humaine.

    La crise de COVID-19 a probablement contribué à démontrer l’étendue de la nocivité de l’activité humaine. Ainsi, selon des études récentes, la couche d’ozone s’est progressivement rétablie depuis l’apparition de l’épidémie, en raison de la baisse de l’utilisation des produits chimiques et des émissions de gaz à effet de serre, ainsi que de la baisse de l’utilisation des moyens de transports aériens, terrestres et maritimes. De même, en raison des mesures prises lors de la propagation du COVID-19, le niveau des émissions des gaz à effet de serre, dans des zones souffrant de leur augmentation, a diminué de 25%, notamment, grâce à la baisse de la production et au confinement des populations.

    De même et dans la même région, les satellites ont détecté une diminution significative de la propagation de la pollution due à l’utilisation du dioxyde d’azote et une amélioration générale de la qualité de l’air dans le monde. Un groupe de scientifiques a ainsi, déduit, que cette année l’épidémie de Corona pourrait entraîner une diminution de la pollution mondiale au dioxyde de carbone pour atteindre son plus bas niveau en 70 ans. En effet, cette pollution a diminué, de plus de 5%, en comparaison à la même période de l’année précédente, avec toutefois, des avertissements d’un retour à la situation initiale et à son aggravation suite à la reprise des activités économiques et sociales habituelles, compte tenu des prévisions concernant l’accélération du rythme de la production économique mondiale durant la période de l’après-crise.

    Les crises étant porteuses d’espoir. Notre aspiration à un avenir meilleur pour l’humanité nous amène à parler de l’éthique du futur, de la manière de tirer les leçons adéquates de la crise épidémique et de tirer profit des changements positifs induits par cette dernière, tout en assurant leur durabilité et en évitant de nuire aux générations futures à travers une responsabilisation de l’humain vis à vis de la protection de la planète et de sa pérennité.

    Dans ce contexte, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), à l’occasion de la Journée mondiale de la Terre, encourage l’adoption de ces principes éthiques et leur mise en œuvre selon une approche globale de développement. A cet effet, l’ICESCO appelle à :

    1. Anticiper les conséquences de la crise épidémique et étudier les scénarios futurs probables ;

    2. Faire face à la crise à court terme et jeter les bases des scénarios à moyen et à long terme ;

    3. Faire preuve de rigueur dans le traitement des questions environnementales et faire preuve de responsabilité envers les générations futures.

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