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    L’ICESCO érige des ponts culturels et historiques et met en garde contre le COVID-19 dans les langues locales d’Afrique

    19 avril 2020

    L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) accorde un intérêt crucial, dans ses politiques et plans actuels, aux régions et Etats membres les plus exposés aux dangers de la crise sanitaire mondiale causée par la pandémie de COVID-19. Considérant les nombreux défis qui se sont récemment aggravés et auxquels l’Afrique est confrontée, en particulier les pays subsahariens ; et consciente du rôle des langues locales des peuples africains dans la diffusion et la généralisation des connaissances de base ainsi que la facilitation de l’échange d’informations et de conseils parmi toutes les catégories de la société, l’ICESCO a lancé, dans le cadre de ses initiatives réalisées au sein de son « Foyer numérique », une nouvelle initiative intitulée : « Langues d’Afrique : Ponts de Culture et d’Histoire ».
    A travers cette initiative, l’Organisation vise les objectifs suivants : contribuer aux efforts de sensibilisation hygiénique afin de prévenir les sociétés africaines, toutes composantes confondues, contre le COVID-19 ; promouvoir les rôles culturels, sociaux et éducatifs des langues locales d’Afrique ; tisser un lien entre les peuples africains et leur patrimoine transcrit en caractère arabe ; créer des plateformes médiatiques dans les langues locales d’Afrique ; permettre aux langues locales d’être au diapason des technologies informatiques ; et mettre en valeur les liens historiques entre la langue arabe et les langues d’Afrique subsaharienne.
    S’inscrivant dans le cadre d’un projet commun avec la Banque islamique de Développement (BID) pour l’utilisation du caractère arabe dans la transcription des langues locales des sociétés musulmanes en Afrique, cette initiative se compose d’axes, éducatifs, scientifiques et culturels comprenant trois programmes ambitieux menés en coopération avec l’Université internationale d’Afrique au Soudan (UIA) (Centre Yusuf Al-Khalifa pour la transcription des langues en caractère arabe). Il s’agit d’un programme d’informatisation des langues africaines à travers la conception de claviers à 15 langues et de logiciels d’informatisation du caractère arabe, ainsi que d’un deuxième programme de développement du système de transcription des langues africaines en caractère arabe, en fournissant des outils éducatifs et supports didactiques, en organisant des sessions de formation pour les experts dans le domaine du caractère arabe et en élaborant des manuels de lecture, des guides de l’enseignant et des médias didactiques. Le troisième programme concerne la création de chaires universitaires.
    La nouvelle initiative s’intéresse également à la promotion de l’axe social et de sensibilisation hygiénique, à travers la diffusion de panneaux infographiques et la diffusion de vidéos en langues africaines afin de prévenir contre le COVID-19.
    Les langues concernées par cette initiative sont le hausa, deuxième langue en Afrique après la langue arabe en termes de nombre de locuteurs, répartis dans plus de 8 pays africains et en particulier à l’ouest du continent ; le swahili, qui se place après le hausa en termes de locuteurs, répartis dans plus de 7 pays et notamment dans l’est ; de même que le mandingo, le fulani (également appelé fulfulde), le wolof, le four, le nubien, le bedja, le béni amir, le yoruba, le comorien, le somalien, le zaghawa, le luganda et le songhaï.

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