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    A l’occasion de la Journée internationale de la femme : L’ISESCO appelle à améliorer lesconditions des femmes, assurer leur autonomisation, protéger leurs droits contre les violations et garantir leur participation effective au développement de la société

    5 mars 2019

    Rabat : 05/03/2019

    A l’occasion de la Journée internationale de la femme: L’ISESCO appelle à améliorer lesconditions des femmes, assurer leur autonomisation, protéger leurs droits contre les violations et garantir leur participation effective au développement de la société

    Le 8 mars de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale de la femme, en application de la Résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies adoptée en 1975. Cette journée constitue une occasion pour faire le point sur les conditions des femmes dans les différentes régions du monde et les difficultés auxquelles elles sont confrontées, et aboutir ainsi à des recommandations, propositions et idées à même d’améliorer leur situation et de mettre fin aux violations de leurs droits civils et socio-économiques. Il s’agit également d’assurer l’autonomisation des femmes, de promouvoir leurs conditions et d’en faire un acteur productif et capable de contribuer à l’édification d’une société prospère où prévalent les valeurs d’entente, de complémentarité, de paix et de cohabitation.

    A cette occasion, l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) a souligné l’importance cruciale de la Journée internationale de la femme et appelé les gouvernements des Etats membres, les ONG et les organismes de la société civile à intensifier les efforts à tous les niveaux, en vue de défendre et garantir les droits des femmes, à travers l’application des lois qui préservent la dignité des femmes et les protègent contre toutes les formes de violation des droits de l’homme. Il s’agit également de diffuser les valeurs culturelles et les notions de droit permettant aux femmes de surmonter les obstacles qui entravent leur accès à l’éducation et à la formation professionnelle,de renforcer leur participation effective aux différents secteurs économiques productifs, et de fournir d’autres formes de soutien pour assurer le succès des femmes dans les zones urbaines et rurales.

    La Journée internationale de la femme est également une occasion importante pour souligner les défis qui empêchent les femmes de jouir de leurs droits civils, socio-économiques et culturels, et entravent la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dans la plupart des pays en développement où ces défis s’exacerbent. A cet égard, l’ONU place la question de l’autonomisation des femmes au cœur de ses préoccupations et efforts en vue de faire face aux défis politiques et socio-économiques dans le monde.

    De même, l’ISESCO a appelé au lancement de campagnes nationales pour le soutien aux initiatives féminines visant l’autonomisation des femmes et la protection de leurs droits, à travers l’adoption de plans d’action et de stratégies nationales pour promouvoir la condition féminine et mettre fin aux violations auxquelles les femmes font face, notamment les immigrées, les ouvrières, les réfugiées, les déplacées et les femmes ayant des besoins spécifiques. L’ISESCO a également souligné le rôle important des conseils, des institutions nationales de défense des droits de l’homme, de la société civile et des institutions religieuses, dans la mobilisation du soutien, la sensibilisation et la prestation de services pour traiter équitablement les questions de la femme.

    En outre, l’ISESCO a exhorté les conseils législatifs et les institutions et instances de droit dans les Etats membres à renforcer le cadre juridique et le support de droits de l’homme dans le traitement des questions de la femme dans l’ensemble des régions. Ceci devrait se faire en mettant l’accent sur les villes et les villages éloignés et non desservis, et en intégrant les concepts positifs modernes dans les cursus scolaires de tous les cycles de l’enseignement, depuis le primaire jusqu’au cycle postuniversitaire.

    L’ISESCO a également souligné les défis auxquels la femme est confrontée dans les pays du monde islamique, dont notamment la discrimination et la disparité entre les sexes au niveau de l’enseignement et le travail dans les institutions gouvernementales et le secteur privé, le meurtre de femmes et les cas d’enlèvements et de disparitions forcées. Les femmes sont également exposées aux mauvais traitements, au viol et au harcèlement, et sont victimes des coutumes sociales de discrimination, du mariage précoce, d’excision, du travail domestique des jeunes filles et de la violence sexiste. Cette dernière constitue l’un des problèmes mondiaux qui persistent, constituent une violation des droits de l’homme et entravent la promotion de la paix et du développement.

    Aussi, l’ISESCO a-t-elle indiqué que le développement du monde islamique dépend de l’autonomisation des femmes et leur participation au développement de la société, sur un pied d’égalité avec les hommes.

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